Le but de cet essai est précisément d’essayer de comprendre en quoi les écrits sur l’art de Malraux (Les Voix du silence, Le Musée imaginaire et La Métamorphose des dieux) peuvent être considérés comme la « progéniture » de la vaste réflexion sur l’art qu’a pu mener Hegel dans l’Esthétique. Cette confrontation inédite suppose une lecture croisée des textes des deux auteurs qui soit attentive à un certain nombre de convergences dans leurs thématiques et leurs problématiques ainsi qu’à l’interprétation qu’ils ont pu donner d’un certain nombre de réalisations artistiques majeures de l’humanité. On pourra ainsi à la fois redécouvrir ce grand texte souvent injustement minoré par les commentateurs de Hegel qu’est l’Esthétique et relire les écrits sur l’art de Malraux à la lumière des considérations hégéliennes – ou l’inverse.
9 septembre 2011 • Henri de Monvallier publie un essai sur Malraux et Hegel.
M. Henri de Monvallier publie une étude philosophique intitulée Le Musée imaginaire de Malraux et Hegel. Essai se lecture croisée, par laquelle il apporte une contribution très précieuse concernant la pensée esthétique de Malraux. IL y montre en quoi elle peut se rapprocher ou se distancer de celle de Hegel. Jean-Louis Vieillart-Baron en signe la préface.
Quatrième de couverture
Présentant l’Esthétique de Hegel en 1968, François Châtelet notait : « De la poésie mahométane à la technique de Giotto, de la signification de la symbolique hindoue aux interprétations de Schiller, le texte est impérial. […] Cette Esthétique est, sans doute, la première oeuvre, dans l’histoire de la culture occidentale, à conjoindre une réflexion sur l’activité artistique dans sa relation avec l’oeuvre historique de l’homme en général, une définition du concept de beauté dans ses manifestations diverses et une histoire générale de l’art. […] Jamais on n’était allé aussi profond dans la compréhension que les diverses sociétés se sont donnée de leurs productions artistiques. De cette profondeur, Élie Faure et André Malraux sont la progéniture. »