Pour ce livre, l’auteur a voulu montrer des visages de Malraux. L'homme d'action (l'affaire indochinoise : la prise de blocs de pierre ornés de deux bas-reliefs dans les ruines d'un temple khmer, le procès, et l'anticolonialisme, la lutte contre le fascisme terminée en 1945, la lutte contre le stalinisme et pour l'action du général de Gaulle qui veut redresser la France (voir ses Discours), la lutte pour la culture et sa foi en l'art comme anti-destin) traduisant ses expériences en conscience dans des romans (La Voie royale, La Condition humaine, Le Temps du Mépris, L'Espoir, Les Noyers de l'Altenburg), lesquels, en même temps, le consolidaient (contre son côté Clappique). Des romans qui l'égalent aux grands écrivains de l'aventure, du combat politique et du combat contre le destin dont la forme ultime est la mort subie : Kipling, Conrad, Saint Exupéry, un peu Camus (il y a plus de Malraux en Camus que l'inverse), Koestler, Hemingway, Faulkner, entre autres.
André Nolat est le pseudonyme de Guy Talon.
André Nolat, Malraux, l’épée ou la plume, Paris, Publibook, 2023.