Le voyage de la reine de Saba à Jérusalem : Makeda – Balkis rencontre le roi Salomon
Commencé à la mi septembre et jusqu'au 31 décembre 2016 : découvrez la nouvelle exposition : «Le voyage de la Reine de Saba à Jérusalem, au roi Salomon». La reine du midi nommée Balkis (ou Bilkis) au Yémen, ou Makeda, la reine noire… d'Abyssinie envoûte le monde depuis de nombreux siècles en commençant par les écrits saints, la Bible ou le Coran. Elle est présente dans de nombreux pays sur les frontons des cathédrales, dans les fresques, les tableaux monumentaux, les sculptures et aussi dans des livres, romans et films et chansons… Quelle est l'origine de cette histoire, de cette légende qui rend hommage à cette femme mythique, fondatrice de la dynastie salomonienne en donnant naissance à son fils Ménélik Ier, et qui se termina par Hailé Sélassié en 1975. Quel est le pays de Saba (Yémen – Ethiopie ?) qui régna au sud de la mer Rouge depuis 3000 ans ?
Plus de 200 documents, maquettes, livres, parchemins, incunables, gravures, étoffes, etc… Ethiopie – Yemen, Mer Rouge, Israël, Monde Arabe… Œuvres de Mardrus, Bourdel, Edmund Dulac, Malraux, Gerard de Nerval…
Espace Reine de Saba, 30, rue Pradier, 75019 Paris. Du 13 septembre au 31 décembre 2016.
Du mardi au dimanche, de 14h30 à 18h30 et sur rendez-vous.
Texte du site www.esacpcereinedesaba.org.
Makéda, Salomon et Ménélik (artisanat juif éthiopien contemporain)
Selon le Nebra Negast (La Gloire des Rois, épopée nationale et religieuse éthiopienne), la reine de Saba était reine d’Axoum. Elle rendit visite au roi Salomon à Jérusalem et se convertit au Dieu d’Israël. Neuf mois après son retour à Axoum, elle mit au monde le fils aîné de Salomon, Baïna Lehkem (Ménélik). Quand celui-ci grandit, il se rendit auprès de son père mais rentra rapidement en Ethiopie accompagné des aînés des puissants du royaume, emportant avec eux «Sion», métonymie désignant l’Arche d’alliance. Selon la tradition, cette Arche se trouverait depuis à Axoum, dans une église située à proximité de la basilique Notre-Dame de Sion.
Presque toutes les églises d’Ethiopie possèdent une réplique de Sion, gardée dans le sanctuaire à l’abri des regards et portée en procession lors de la fête de l’Epiphanie (Timkat, vers le 19 janvier), manifestation de la divinité de Jésus-Christ au moment de son baptême (sens en usage dans les Eglises orthodoxes et pré-chalcédoniennes).
La reine d’Axoum arrivant à Jérusalem (chapelle éthiopienne du Saint-Sépulcre, Jérusalem)
Salomon reçoit la reine de Saba (musée d’Axoum, Ethiopie)
Procession de Timkat en Ethiopie (l’Arche portée par le prêtre, couverte d’un voile or)
La même procession, l’Arche vue de dos
Dans une église éthiopienne, l’endroit où est gardée l’arche (Lalibela)
A proximité de Notre-Dame de Sion à Axoum : l’église où serait conservée l’Arche apportée de Jérusalem par Ménélik