On trouve dans la critique malrucienne ou journalistique près de douze adjectifs dérivés du nom «Malraux».
- malraucien chez François Herbert, Hector MacGillivray, André Vandegans, Raphaël Aubert, Michel Cazenave; Michaël de Saint Cheron; François de Saint Cheron;
- malraussien chez J. C. Marek, Pierre Galante, Jacques Chocheyras, Yves Salgues;
- malrausien chez Patrice Hovald, Edgard Morin, Pierre Galante;
- malrauxien chez Emmanuel Mounier, Georges Duthuit, Joseph Hoffmann, Claude Vigée, Suzanne Chantal;
- malracien chez Pascal Ory;
- malruxien chez Charles Moeller, Tadao Takemoto;
- malrucéen chez Horst Hina, Etienne, Bastiaenen, Max Querrien;
- malrussien chez Brigitte Friang, Jean Charlot, Philippe de Saint-Robert, Marc Gerschel (qui utilise aussi le nom malrussisme);
- malrusien chez Rodolphe Lacasse;
- on a même recours à malrauxesque dans quelques publications anglo-saxonnes (Michael Kline, Denis Boak).
- malrucien, traduction de l’américain Malrucian, a été utilisé abondamment par la critique depuis les travaux de W. M. Frohock dans les années 50 et 60. Il a été ensuite recommandé (1973) par la Malraux Society (1968-1986, fondée et présidée par Walter Langlois). L’adjectif est très nettement et majoritairement entré dans l’usage, ce qu’a confirmé le Petit Robert dans son édition de 1993 qui propose malraucien ou malrucien, alors que celle de 1977 ne proposait que malraucien.
Michaël de Saint Cheron signale cette phrase rédigée par Malraux dans une lettre envoyée par lui à Marcel Brandin en 1969 : « Ils ont écrit malrucienne, et ce serait plutôt malraucienne, mais le mot est invariable ». Disons qu’à la décharge des «ils» la phrase manque passablement de clarté linguistique.
c.p. / 23 décembre 2009
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