Notre acheminement vers la parole malraucienne dans sa réalité transcendante ne se comprend qu'à la manière d'une géodésique et non d'une ligne droite, car de même que la courbe suit le mouvement et la forme de la terre, nous avons tenté de suivre, le mouvement et la forme du Miroir des limbes et de La Métamorphose des dieux. Avec L'Homme précaire et la littérature, Malraux acheva plus que son œuvre, sa vie même. En le lisant, on pense aux dernières œuvres des grands musiciens, aux derniers Quatuors de Beethoven et de Schubert, aux dernières compositions de Bach ou de Mozart, et tout autant aux Peintures noires de Goya, aux dernières toiles de Rembrandt et de Hals.
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Pour citer ce texte :
de SAINT CHERON, Michaël : «L’homme précaire et la littérature et le sens du monde», texte mis en ligne le 13 avril 2009.
URL : <https://www.malraux.org/index.php/articles/725-200914mcheron.html>.
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