Cet ignorant si savant, Malraux. Le Fribourgeois Claude Pillet consacre une somme à ce génie littéraire.
par Jacques Sterchi, La Liberté (Fribourg), 27-28 mars 2010, p. 14.
Malraux, la passion d'une vie ? On pourrait le croire à propos de Claude Pillet, auteur d'une somme à propos du Miroir des limbes, récemment parue sous le titre Le sens ou la mort. Mais aussi membre du Séminaire Malraux de la Sorbonne, chercheur associé à Paris-III – CNRS, animateur du site www.malraux.org. Et pourtant, l'enseignant fribourgeois en littérature et sciences des religions n'est pas aussi catégorique. Il n'est pas passionné par les romans d'André Malraux, ni par l'homme, moins fascinant à ses yeux qu'un Segalen, par exemple. Mais Malraux, pour Claude Pillet, c'est surtout une conception de la réalité, contre le néant. Un esprit de finesse, la capacité de synthèse, dit-il, qui relève de Pascal et qui a fait dire à quelques fâcheux que Malraux allait «trop vite».
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