art. 95, janvier 2011 • Raphaël Aubert, «“D’une jeunesse européenne”» (INEDIT)

 

« D'une jeunesse européenne »

 

Communication proposée au « Séminaire André Malraux », le 10 janvier 2011, Université de Paris – La Sorbonne Paris IV.

 

Mesdames, Messieurs, chers Amis, 

 

Si j'ai choisi cet après-midi d'aborder avec vous le texte « D'une jeunesse européenne », que publie André Malraux au tout début de sa carrière d'écrivain, texte par ailleurs peu connu, c'est que j'ai toujours eu la conviction – et je crois le montrer assez bien dans mon Malraux ou la lutte avec l'ange. Art, histoire et religion, livre dont a parlé excellemment ma préopinante de cet après-midi, Myriam Sunnen, dans le dernier numéro de La Revue des lettres modernes – que la pensée de Malraux est tout entière contenue, au moins à l'état d'esquisse, dès ses premiers ouvrages. Et qu'il est faux dès lors d'opposer ce que l'on pourrait appeler – pour faire vite – disons l'essayiste, sinon l'esthéticien, d'après-guerre à l'homme d'action, au romancier, d'avant-guerre. Encore une fois, rien n'est moins vrai.

A mes yeux l'un des textes fondateurs de la pensée de Malraux, c'est en effet La Tentation de l'Occident, qui, par bien des aspects, annonce l'œuvre à venir.

 

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INEDIT © www.malraux.org / texte mis en ligne le 12 janvier 2011.

 

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