L’écrivain suisse Gérard Delaloye vient de publier un magnifique journal sous le titre Le Voyageur (presque) immobile (Vevey, éd. de l’Aire). Nous remercions M. Michel Moret, éditeur, et M. Delaloye de nous avoir autorisés à publier quelques bonnes feuilles où il est question de Malraux.
Bonnes feuilles sur Malraux
Lausanne, samedi 9 mars 2001
Malraux. Les souvenirs et reportages du troisième volume de la Pléiade. Cela date. C'est une gymnastique intellectuelle démodée, surtout dans la gesticulation politique. Cela me confirme dans l'opinion de Bernard-Henri Lévy ne fait que l'imiter.
Bucarest, dimanche 10 avril 2005
[…] A la lecture du Miroir, je découvre une œuvre nouvelle riche du recul donné par l'âge. Quand Malraux en a eu l'idée, il avait 64 ans, et déprimait suite à une crise conjugale qui allait provoquer sa séparation avec sa troisième épouse. Pour le consoler, de Gaulle, lui confia une mission diplomatique en Asie, en Chine, où il se rendit tranquillement en paquebot. C'était en juillet-août 1965, quand je vivais enfin ma passion (reportée) pour C.
Bucarest, lundi 25 avril 2005
[…] Mystère de la lecture : il y a trois ans ce livre [Le Miroir des limbes] m'était tombé des mains, aujourd'hui il me fascine.
© Editions de l’Aire, Vevey (Suisse).
Pour lire l’article que Gérard Delaloye reprend de <largueur.com> et qu’il insère dans ces «bonnes feuilles», aller à l’article suivant ou au site en question.