François de Saint-Cheron : «Malraux et les poètes» (2006)

C’est un livre de première importance qui paraît ici. Pour la première fois les liens que Malraux a entretenus avec de nombreux poètes font l’object d’une étude, suivie d’une abondante correspondance échangée entre eux, jusqu’alors méconnue.

 

4e de couverture :

André Malraux, grand amateur de poèmes, livre à travers son oeuvre un témoignage passionnant sur la place des poètes et de la poésie dans la sensibilité d’un écrivain du XXe siècle. Enclin à l’éloquence, admirateur de Corneille et de Hugo, Malraux fut aussi pour Baudelaire un lecteur fraternel. Certains vers d’Apollinaire l’accompagnèrent toute sa vie, et, parmi les poètes, Blaise Cendrars fut, avec Paul Claudel, l’un des contemporains qu’il admira le plus. Après une présentation de ces affinités et des nombreux échos qu’elles trouvent dans les romans et essais de Malraux, sont publiées ici des lettres, majoritairement inédites, échangées entre Malraux et certains de ses contemporains – de Max Jacob à Michel Leiris, en passant par André Breton, Jean Grosjean, André Frénaux, Saint-John Perse, Pierre Jean Jouve, Pierre Emmanuel –, vivant témoignage des liens personnels, et parfois inattendus, qui unirent ce grand écrivain aux poètes de son époque.

L’auteur :

François de Saint-Cheron, maître de conférence à l’université de Paris-Sorbonne, à publié Senghor et la terre, L’Esthétique de Malraux et Sainte Thérèse d’Avila. Il a collaboré à l’édition des Œuvres complètes  de Malraux dans la collection «Bibliothèque de la Pléaide» et établi l’édition de ses Lettres choisies – 1920-1976. Il est le commissaire français de l’exposition «Le Musée imaginaire d’André Malraux», présentée au musée Pouchkine, à Moscou, en décembre 2016.