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« La Côte d’Azur, rivage refuge. Malraux, de fin 1940 à fin 1942 »

Par Joël Haxaire, Présence d’André Malraux, hors-série n° 9, 2022.


4e de couverture

« Roquebrune, le bruit des petits sabots de mon fils dans le jardin aux arbres de Judée en fleur (et je pensais que j'entendrais ainsi les battements de mon cœur quand je mourrais) ». Trente ans après, en 1972, gravement malade et hospitalisé à « La Salpêtrière », Malraux, assailli par des images de son passé, se souvient (in « Lazare ») de ces moments là. Évadé et réfugié sur la Côte d'Azur entre fin 1940 et fin 1942, il avait retrouvé sa compagne Josette avec leur enfant « Bimbo » sous les toits accueillants de « La Souco » à Roquebrune-Cap-Martin et de la villa « Les Camélias » à Cap-dAil. Deux années, la guerre en toile de fond, de vie agitée et de « surplace » dans un « cadre » unique dont le soleil souligne les grandes ombres,  avec ses rencontres fertiles, ses angoisses comme ses appels au bonheur,  ses écrits nombreux, empreints de ses questionnements permanents comme de ses tourments d'alors, deux années qui laisseront traces, parenthèse enracinée.