«Présence critique de Gaëtan Picon. Dans l’ouverture de l’œuvre», par Auriéla Maillard Despont

Aurélia Maillard Despont, Présence critique de Gaëtan Picon. Dans l’ouverture de l’œuvre, Paris, Classiques Garnier, 2015, (coll. «Etudes de littérature des XXe et XXIe siècles», n° 47). 

 

4e de couverture :

A l’écart des écoles d’ésthétiques et des courants de la critique, Gaëtan Picon s’est tenu «dans l’ouverture de l’œuvre», à savoir dans une attitude de réceptivité à l’égard des productions de son temps. Son parcours, marqué par le passage de la critique littéraire à la critique d’art dans le tournant des années soixante, se confond avec la recherche des conditions de l’expérience esthétique authentique. Abandonnant son projet de méthodologie du jugement au profit du la «jouissance réfléchie», Gaëtan Picon parviendra à répondre à l’appel de l’art au sein d’une œuvre critique forte d’une personnalité et d’un style, où les interrogations du spectateur rejoignent les intuitions du créateur.

Deux chapitres particulièrement convaincants et hautement pertinents sont consacrés à la lecture de Malraux par Picon :

  • «Les trois essais à l’origine du dialogue avec André Malraux», p. 48-99, et
  • «Sur, avec et par Malraux», p. 138-177.

 

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L’un des cinq meilleurs livres sur Malraux parus du vivant de l’écrivain. Ici, l’édition originale de 1953 et sa réédition de 1976.