En 1943 paraît aux éditions du Haut-Pays à Lausanne La Lutte avec l’Ange, dernier roman de Malraux. Gallimard en publie une «version définitive» en 1948 sous le titre Les Noyers de l’Altenburg.
L’édition de 1943 paraît après maintes difficultés d’écriture et autant d’hésitations concernant l’organisation qui doit structurer l’ensemble. Celui-ci a d’ailleurs tout de suite paru incomplet, voire inachevé à Malraux qui projetait de le compléter par deux autres tomes qui ne seront en fait qu’ébauchés.
Cet inachèvement mais aussi cette volonté de faire aboutir La Lutte avec l’Ange trouveront une solution dans les Antimémoires puis dans Lazare. Si l’on prend en compte les pré-originales, les publications partielles et les reprises des Noyers, l’ensemble constitue un véritable casse-tête éditorial, tant leurs rapports sont complexes.
La cathédrale de Strasbourg et sa «tour dressée dans son oraison d’amputé» à l’horizon de la campagne alsacienne (saules, frênes, hêtres et peupliers; les noyers renvoient plutôt à la Dordogne où Malraux a commencé La Lutte avec l’Ange)
Le schéma qui suit peut illustrer cette complexité en un coup d’œil.
Le schéma 3 (notice «Les Antimémoires : organisation des textes») prolonge celui-là.
Source :
Claude Pillet, Dix Mille Textes pour André Malraux, bibliographie gravée sur cdrom, annexe de l’ouvrage Le sens ou la mort, essai sur «Le Miroir des limbes» d’André Malraux, Berne – Berlin – Oxford – New York, Peter Lang, 2010, p. 511.
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