L’attitude chinoise envers l’individu : approches comparées d’André Malraux et de Mo Yan, par Zhang Xun

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Zhang Xun, Quelle est la juste considération à accorder à l’individu ? L’attitude chinoise envers l’individu : approches comparées d’André Malraux et de Mo Yan, Saarbrücken, Presses académiques francophones, 2015.

4e de couverture :

La question de l'individualisme, ainsi que des remèdes à y opposer, se trouvent toujours au cœur des interrogations de Malraux quand il se penche sur la Chine. Il croit que l'humanisme, nourri par la vanité de l'homme, est devenu au 20e siècle un « humain-centrisme ». Les Occidentaux se trouvent « coincés » dans la préoccupation pour eux-mêmes. Et dans la culture chinoise, Malraux a perçu une dévalorisation volontaire de l'homme : par rapport à la nature, l'homme est d'une importance secondaire, tout comme l'individu par rapport à la collectivité. Mais si l'on réprime trop la volonté individuelle, l'homme se transformera peu à peu en membre soumis de la collectivité, il deviendra de moins en moins capable de penser par lui-même, et perdra ainsi sa dignité d'homme. Alors où est le point d'équilibre entre ces deux extrémités qui surestiment ou négligent la valeur individuelle ? Existe-t-il un critère pour rajuster la position de l'individu ? En confrontant les observations de Malraux avec les opinions de Mo Yan sur la culture chinoise, nous essayons de mettre en évidence les avantages et les défauts de l'attitude chinoise et aussi de ce que Malraux appelait l'«individalism» [sic].

Zuang Xun, citoyenne chinoise née à Chongqing. Doctorante de l’Université Paris-Sorbonne en littérature française et comparée. Elle aime penser et écrire. Et puisqu’elle n’est pas encore morte, je n’ai pas grand-chose à dire à son sujet. [sic]

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NDLR. S’il est réjouissant qu’une étudiante puisse publier son mémoire de maîtrise, il est en revanche particulièrement fâcheux de constater à quel point son éditeur (dans le cas présent) se fiche d’elle : texte brouillon, très mal saisi et non corrigé; mise en page bâclée; photographie de couverture stupidement choisie sur le net. Nous déconseillons à quiconque de s’adresser à de si minables entreprises éditoriales. Leur seul but semble être de gagner de l’argent en faisant croire qu’elles soutiennent des publications scientifiques.