D/1963.01.18 — André Malraux : «Intervention à l’Assemblée nationale»

André Malraux, «[Intervention à l'Assemblée nationale, 1re séance du 18 janvier 1963]», intervention au cours de la discussion du projet de loi de finances pour 1963 (2e partie). Journal officiel de la République française. Débats parlementaires. Assemblée nationale [Paris], n° 21 AN, 19 janvier 1963, p. 1133-1136, 1136-1137, 1137, 1138.


 

André Malraux

 

Intervention à l'Assemblée nationale – séance du 18 janvier 1963

(L'inventaire, restauration, opéra, Maisons de la culture, artistes pauvres et œuvres dans les écoles, cinéma, loisirs et culture)

 

Monsieur le président, Mesdames, Messieurs, je tiens particulièrement à remercier MM. les rapporteurs de l'aide qu'ils m'ont apportée. Comme de coutume, nous avons eu – et c'est normal – un débat consacré à l'examen de questions générales et de problèmes particuliers. Qu'il s'agisse de problèmes particuliers posés à l'intérieur de questions générales ou de ceux qui ont été soulevés par tel ou tel intervenant, je vais, dans la mesure du possible, vous répondre, me réservant, le cas échéant, de renvoyer en commission ou en entretiens privés toute question qui ne présenterait pas un intérêt général. L'Assemblée ne peut perdre une heure ou deux à s'occuper de tel ou tel cas particulier.

Je commence par répondre point par point aux questions qui appelaient des réponses, soit parce qu'elles traduisaient certaines inquiétudes, soit parce qu'elles étaient des interrogations de M. Beauguitte. A tous ceux qui sont intervenus, je dis d'abord que je fais miennes les prévisions du plan. Il est vrai que nous n'avons pas obtenu autant d'argent que nous en demandions. Je pense, moi aussi, que c'est regrettable; mais ce qui a été prévu par le plan a complètement notre approbation. C'est ce qui doit être fait et si nous ne pouvons pas le faire tout de suite, nous le ferons un peu plus tard, en y mettant l'acharnement convenable. Si les services des finances nous prennent une cathédrale, nous leur reprendrons, tous ensemble, une dizaine d'églises. (Applaudissements sur de nombreux bancs.)

 

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an26