La Tête d'obsidienne paraît en février 1974 dans la collection blanche chez Gallimard.
Deux événements sous-tendent le livre :
- La mort de Picasso en mars 1973. C'est l'argument de l'ouvrage.
- L'exposition du Musée imaginaire « incarné » d'André Malraux cette même année, à la Fondation Maeght de Saint-Paul-de-Vence.
Pour conduire sa conclusion, Malraux choisit deux objets d'art que tout semble opposer :
Une idole des Cyclades, appartenant à Picasso, blanche, siège farfelu du pouvoir créateur de l'Homme qui passe et repasse depuis les cavernes, le « Petit Bonhomme »…
Une tête de mort aztèque, noire, en obsidienne, matière de sacrifice, symbole de mort mais puissante œuvre d'art. Elle n'appartient pas à Picasso, mais rappelle sa terrible tête de mort en pierre.
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