Lazare à la Salpêtrière
Comme naguère, écrire lui paraît «le seul moyen de continuer à vivre.» Il revient éberlué de sa bruyante Maison des morts, parce qu’il n’y a pas trouvé la douleur physique et il va essayer, dans son écriture, de saisir les sensations plus ou moins floues, qui furent les siennes – le livre travaille aussi avec l’oubli.
Face à la mort, l’unique et ultime recours sera ce qu’il nomme la fraternité, qui n’est pas à prendre ici dans le sens chrétien du terme, mais plutôt comme le domaine mystérieusement commun que nous avons trouvé au plus profond de notre héritage. L’anecdote-symbole sera l’histoire des gaz de la Vistule, reprise des Noyers de l'Altenburg.
Ainsi, va-t-il moduler son texte entre les forces qui le submergeaient et celles du refus.
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INEDIT © www.malraux.org / 11 janvier 2011