André Malraux, ministre français de la Culture, a été reçu hier matin, pendant plus d’une heure, par M. Kossyguine, au Kremlin (notre téléph. spéciale U.P.I.). Tandis que les cinéastes opéraient encore, M. Malraux lança la conversation sur la Chine : «Je suis allé en Chine il y a trois ans, et partout le changement y est […]
Malraux dans la presse
Christian Millau : «Lawrence et Malraux ont-ils été complices de leur légende ?», «Bulletin de Paris», n° 64, 31 décembre 1954, p. 8.
Extrait : On conviendra avec M. Frohock que s’il est vrai qu’à l’exemple de son héros, Vincent Berger, Malraux fuit la légende (sa peur des journalistes peut le faire croire), sa célébrité est l’échec le plus éclatant de sa carrière. Le critique américain déclare que toutes les relations biographiques sur Malraux sont fausses. Il s’avoue […]
Guillaume Hanoteau : «Malraux frappe les trois coups», «Paris Match», n° 523, 18 avril 1959, p. 54-57.
Fin de l’article : La conférence de presse de la rue de Valois va répondre à toutes ces questions. Eh bien oui ! on reprochait à la maison de Molière d’avoir fait rire. On ravalait Labiche au rang de Létraz. Pour la première fois dans l’histoire de l’administration on proclamait que les recettes n’avaient point d’importance. […]
Jean Farran : «André Malraux – Un soir dans le désert d'Egypte il croit entendre la question que pose le Sphinx sous les étoiles : Le pourquoi des chefs-d'œuvre», «Paris Match», n° 451, 30 novembre 1957, p. 44-57.
Une petite statistique de rien du tout ouvre la porte à la rêverie : en 1956 il y a eu aux Etats-Unis et au Japon plus d’entrées dans les musées que dans les stades. On savait déjà que 4 millions de New Yorkais avait défilé devant les tableaux de Van Gogh, que 120.000 Français avaient acheté […]
Pierre Deméron : «Ce cynique, ce dandy, c'était Malraux», «Candide», n° 283, 26 septembre 1966, p. 39-41.
Clara – qui a été sa femme pendant vingt ans – raconte les années folles d’un jeune homme ardent, sombre et génial qui disait : «J’aime à déplaire». «S’il n’avait pas été cet homme-là, je n’aurais pas tenu le coup si longtemps. J’ai tout de même payé très cher le fait d’être sa compagne et […]
François Lachaume : «Le bilan Malraux» et Bernard Frank : «C'est difficile de bien vieillir», «Adam», n° 9, avril 1967, p. 25-32.
François Lachaume : «Le bilan Malraux» Neuf ans dans un bureau, c’est beaucoup pour un homme, surtout lorsque cet homme est André Malraux. Le moins «ministrable» des gaullistes a tenu bon contre vent et marée. Il s’est maintenu, mais a-t-il réellement agi ? En cette période post-électorale où on le donne de plus en plus pour démissionnaire, […]
Rémy Le Poittevin : «Télé 7 jours était au rendez-vous secret de Verrières – André Malraux devant les caméras de Reichenbach», «Télé 7 jours», n° 569, 20 mars 1971, p. 94-95.
La deuxième chaîne a présenté, lundi soir, un document exceptionnel : un entretien d’une heure d’André Malraux avec Jacqueline Baudrier, directrice de «24 heures sur la 2», à l’occasion de la sortie de son livre Les Chênes qu’on abat, dans lequel l’ancien ministre de la Culture retrace la dernière conversation qu’il eut avec le général de […]
Jacques-Arnaud d'Izarn : «Malraux et les femmes», «Ambre», 3 juin 1971, n° 8, p. 27-34.
Il n’a jamais parlé d’elles dans ses livres. Et pourtant, sa vie est un roman fait de leur quatre visages. Avec Clara, merveilleuse complice d’une aventureuse jeunesse, il ira d’Auteuil à Saïgon, le temps de devenir un homme et un écrivain. Avec Josette, la compagne des années de lutte, il découvrira la beauté d’un couple […]
Robert Poulet : «La vie aventureuse et farfelue d'André Malraux», «Le spectacle du monde», juillet 1971, n° 112, p. 62-67.
Le temple, caché dans la forêt se nommait Banteay Srei, ce qui signifie forteresse de la pucelle. Les cavaliers s’en approchèrent à grand-peine, précédés d’un vieil indigène qui traçait le chemin au coupe-coupe. Après un rapide examen des lieux, le jeune homme choisit sept figures de pierre appartenant à un bas-relief, et les dégagea patiemment […]
Pierre Démeron : «Malraux au passé recomposé», «Lui», 20 août 1971, n° 91, p. 40-44 et 106.
On a beaucoup vu, entendu, lu André Malraux à l’occasion de la parution de Les Chênes qu’on abat. Mais était-ce bien André Malraux ? Est-il possible que le dandy, l’esthète, le provocateur des années 20, l’aventurier, le romantique épris d’action, le combattant de la guerre d’Espagne soit le même que celui qu’on n’appelle plus, aujourd’hui, que […]